Lycée Guy Mollet - Arras

Lycée Guy Mollet - Arras

vendredi 30 novembre 2018

2ème jour en Allemagne



Le mardi 27 , nous avons été accueillis par la proviseure du lycée de Herten (qui parlait français ) , ensuite nous avons eu une visite guidée du lycée  par des élèves allemands volontaires. Puis nous avons assisté à 1h de cours, ma correspondante avait italien  ,elle m a expliqué que les élèves sont notés sur la  fréquence  et la qualité de leur participation.C était un petit groupe de 12 élèves,  c était donc très calme (pas comme le cours d art...).Nous sommes aussi allés au cours de volley-ball auquel nous avons pu participer. 
Après ce cours,  tous les participants à l échange ont fait un rallye dans la ville puis le Maire nous a reçus dans la salle du conseil.
Enfin, l'après -midi , après avoir regardé une série en allemand,  j ai eu la chance de rejoindre une autre française et nous avons joué au Monopoly en écoutant des chansons allemandes. 

 Am 27.November haben wir eine Rally in der Stadt gemacht und den Bürgermeister im Rathaus kennengelernt. Danach haben wir Brettspiele  und Volleyball gespielt. 

Amelie Plachot TL




Semaine allemande à Herten

Le 26.11.2018
Aujourd'hui,  c était le jour du départ . Nous sommes partis pour Aix-la-chapelle où nous avons visité le marché de Noël et découvert la cathédrale.  Arrivés à  Herten, les familles nous attendaient.  Nous avons fait connaissance avec nos correspondants .

Den 26. November
Heute morgen war die Abfahrt ! Wir sind mit dem Bus nach Aachen gefahren . Dort  sind wir auf den Weihnachtsmarkt gegangen und haben  den Dom besichtigt. In Herten warteten die Gastfamilien auf uns.  
Clément Rivat 







mercredi 28 novembre 2018

Un député à la rencontre des lycéens de Guy Mollet

Lundi 26 Novembre dernier, le député de la première circonscription, Bruno Duvergé est venu à la rencontre d’élèves du lycée Guy Mollet. Le temps d’une heure d’entretien, l’élu a échangé avec les lycéens sur son parcours et sa mission de député. Semaine type, indemnité, rôle du député et de l’Assemblée Nationale, aucune question ne fut oubliée et le député et a répondu sans détours. Même les questions brûlantes de l’actualité du moment comme celle du mouvement « gilets jaunes » ont été évoquées.



Cette entrevue visait à préparer la visite suite à l’aimable invitation du député du Palais Bourbon pour découvrir les coulisses d’un haut lieu de la démocratie française.

Un nouvel air sur le cours de Français

Parce que le rap ce n’est pas une vidéo de  Kaaris et Booba s’affrontant comme sur un ring dans le hall d’un aéroport, et parce que le rap c’est surtout l’opportunité de s’exprimer, les élèves de 1STMG2 du lycée Guy Mollet s’y sont essayés grâce à Ismaël Métis sous l’impulsion de l’association Colères du Présent.

Pendant cinq séances d’une heure le rappeur est venu à la rencontre des élèves pendant le cours de Français autour de la poésie, animer des ateliers d’écriture de rap. Après avoir déconstruit les clichés et essayé d’appréhender l’histoire de ce style musical, les élèves ont été invités à parler d’eux, à dire ce qui les rendaient en colère. En binôme ou seul, ils se sont lancés dans l’écriture et ont exprimé leurs cris de révolte face à des sujets d’actualité ou des difficultés rencontrées. Ils se sont vus offrir une occasion unique de pouvoir s’exprimer en musique sur des textes de leur composition !

Leurs écrits seront compilés dans un recueil illustré par des élèves de l’établissement et Ismaël Métis reviendra une dernière fois saluer et féliciter pour leur travail ces rappeurs en herbe.



Petite leçon autour du ballon rond

Au lycée Guy Mollet, on n’hésite pas à faire le grand écart. A partir de l’étude du célèbre roman Germinal d’Emile Zola, qui a déjà conduit les élèves à visiter le centre historique minier de Lewarde, ces derniers se sont rendus à la Gaillette, centre d’entraînement du Racing club de Lens. Récit….

Français, Sciences Economiques et Sociales, Anglais et Anglais Euro sont les disciplines concernées par ce projet pédagogique au caractère inédit. Ainsi, les élèves ont interrogé l’identité ouvrière de deux clubs de Football, et le premier d’entre eux : le Racing Club de Lens et sa relation étroite avec l’industrie des Houillères. Ainsi, ils étaient une petite cinquantaine de privilégiés pour assister à la séance d’entraînement grâce à l’aimable autorisation de l’entraîneur Philippe Montanier et de son équipe, avec en particulier Mickaël Debève. Et qui de mieux pour répondre à leurs questions que cette figure historique du club, entraîneur adjoint aujourd’hui, joueur hier, et surtout membre de l’équipe championne de France 98 ?

Au cœur de la discussion : les mines, le blason du club et ses significations mais surtout Les Corons, devenu l’hymne du club. Les élèves ont pu saisir la puissante identité historique du club et la volonté de ce dernier, à tous les niveaux, pour que perdure cette tradition. Définitivement, le Racing Club de Lens a été et restera un club des Houillères. Non, leurs joueurs et leurs supporters n’ont pas à rougir de cette réputation dont certains peuvent se moquer. Ainsi, les élèves ont appris que le défilé dans une benne tirée par un tracteur était un beau pied de nez voulu par l’équipe dirigeante lors de la célébration du titre de champion de France envers ceux qui avaient pu tenir un discours méprisant sur le club à l’époque. Ainsi, les lycéens de Guy Mollet ont pu comprendre l’importance de ce club au sein du patrimoine régional. Les lycéens ont pu se rendre compte que le Racing club de Lens était plus qu’un club de football et qu’avec lui notamment se posait la question de la prégnance du football dans notre société.

vendredi 23 novembre 2018

L'utopie en sortie

Ce mardi 20 novembre  les classes de 1S3 et 1S4  accompagnées de Madame Devisscher et de Messieurs Cerf, Deguffroy et Pioche ont effectué une double sortie placée sous le signe de l'Utopie.  Utopie sociale d'abord avec d'abord la visite du familistère de Guise, dans l'Aisne, sorte de cité dans la cité, élaborée, construite et organisée au XIXème siècle par M. Godin, un patron humaniste. Utopie maraîchère et écologique ensuite, aux Jardins du Cojeul à Boileux St Marc :  M. Honoret, à force d'obstination et sans compter ses heures, y a desséché une zone marécageuse unanimement jugée improductive. Il en a fait une terre fertile et y produit fruits et légumes de toutes sortes, de façon bio et avec des résultats incroyables. Ses récoltes se vendent sous forme de paniers par le biais d'une Amap, autre forme d'Utopie dans la relation directe producteur/consommateur, et qui fonctionne très bien !
Une journée fructueuse pour ces élèves qui auront très vite l'occasion de réinvestir ce qu'ils ont appris en français et en Histoire !

mercredi 21 novembre 2018

Une Odyssée à Paris

Par un matin de septembre, une extraordinaire nouvelle est tombée : nous latinistes de Première, partons en excursion à Paris ! Le programme s'annonce chargé : du Louvre à la Sorbonne, en passant par l'Opéra Comique, la Ville de l'Amour n'aura plus aucun secret pour nous.

Le 10 octobre, le soleil se lève alors que nous partons en direction de la capitale. A travers les vitres du bus, on peut admirer les avions, le Stade de France ou encore la Tour Eiffel. Notre première destination se trouve à la rue Soufflot et n'est autre que le Panthéon qui honore la mémoire de grandes figures françaises. Après avoir écouté les exposés d'Annaïck et de Cynthia, nous avons découvert l'histoire de la bibliothèque Sainte Geneviève grâce à Florentin et Erwan.



L'heure du repas venue, nous nous sommes restaurés dans les jardins du Luxembourg à l'ombre du Sénat.

Nous sommes repartis d'un pas certain et avons eu l'honneur de pénétrer dans la cour de la Sorbonne, célèbre université, qui fut au cœur des manifestations de mai 68 dont nous ont parlé Florentin et Erwan.

Nous avons déambulé en face du collège de France, puis avons conversé à propos d'une statue de la Louve. Nous sommes repartis en direction, cette fois, du musée de Cluny et de ses thermes dont la présentation fut assurée par Louise et Emilie. Nous avons enchaîné avec les arènes de Lutèce racontées par Julie et Juliette, puis par la fontaine Saint Michel qui est la dernière fontaine murale de Paris. Nous avons sillonné la capitale pour nous rendre quelques centaines de mètres plus loin devant Notre-Dame-de-Paris et sa crypte, où nous avons écouté les exposés de Pierre et de Loïc.

Plus tard dans l'après-midi, nous avons rejoint le Louvre et avons entamé notre visite sur le thème « Arts dans l'Antiquité ». Des sculptures aux tableaux, en passant par les mosaïques et autres mosaïques, tous les genres sont exposés. A la fin, nous avons visité le Musée à notre guise et avons pu découvrir « Le Sacre de Napoléon » ou « La Joconde » ainsi que des sculptures comme « La Vénus de Milo » ou « Psyché ranimée par le baiser de l'amour ».

Nous sommes repartis en direction de l'Opéra dont nous avons pu faire la visite. Deux statues de personnages célèbres du genre lyrique nous ont accueillis à l'entrée dont Carmen. Le lieu nous a touchés, on ne peut être qu'émerveillés par sa beauté, mais aussi par son histoire.

Après nous être restaurés, nous sommes retournés à l'Opéra Comique pour assister à la générale de « Orphée et Eurydice ». Ce fut une heure et demie de frissons et d'émotions rythmée par les incroyables voix de Marianne Grebassa (Orphée), Héléne Guilmette (Eurydice) et Léa Desandre (Amour).
Nous avons regagné le bus, fatigués, mais ravis par cette journée que nous n'oublierons pas !
Emilie Ingrandt
Louise Cauet

mardi 13 novembre 2018

Les jeunes ambassadeurs à la Grande Veillèe


Ce samedi 10 Novembre 2018, les jeunes ambassadeurs français qui sont partis en Nouvelle Zélande cette année pour l'ANZAC DAY se sont retrouvés lors de la Grande Veillée à Arras au cimetière britannique du Faubourg d'Amiens.
A cette occasion de commémoration du centenaire et de la paix, les élèves de Péronne (Adrien, Emma, Alan et Inès) ont rejoint leurs amis arrageois du lycée Guy Mollet (Camille, Virginie, Julie et Eliott) pour continuer leur mission de transmission des valeurs de respect et de mémoire qui leur sont chères.
La joyeuse troupe a été renforcée par Florine Delmotte, Enzo Leleu et son correspondant indien. Tous ensemble, les élèves ont prêté leurs voix pour faire résonner dans le cimetière les paroles des soldats disparus lors du conflit meurtrier. Ils ont fait revivre ces hommes, morts pour notre liberté et pour la paix. En effet après la cérémonie officielle, les élèves se sont arrêtés devant des noms ou tombes de disparus, afin de lire des lettres qu'ils avaient écrites et envoyées à leurs familles avant de mourir. Quelques-uns ont ainsi pu être mis en avant et honorés par nos élèves : Edward Corringham Mannock, Private Harry Wilried Minns, lieutenant Peter MacGrane, Jim Elwell, Harry Holland, Ricard Harker et le tunnelier néo-zélandais Sam Vernon. A l'issue de chaque lecture, une petite lanterne a été allumée pour faire briller l'âme des disparus. Une soirée haute en émotions malgré le froid et l'humidité.

Lors de la soirée, vous avez pu également entendre une chorale d'enfants venus du Canada, des cornemuses (peut-être avez-vous d'ailleurs reconnu Monsieur Larivière, professeur au lycée, qui accompagnait), d'autres lectures des élèves du conservatoire d'Arras. Le tout devant un public nombreux et ému, conscient de l'importance de ce devoir de mémoire. La soirée s'est achevée par les deux chants maoris que les jeunes ambassadeurs avaient appris lors de leur séjour commémoratif à Wellington : 'Tūtira Mai Ngā Iwi' et 'Te Aroha' .. Quelle belle façon de rendre hommage à tous et de clôturer la cérémonie. En tout cas, leur professeure est très fière d'eux comme l'auraient sans doute été les soldats et leur famille!


Madame Quéant Delphine, Professeur d'anglais

lundi 12 novembre 2018

Arras Film Festival/Festival du Film documentaire de Duisburg - clap sur le 6ème jour

Mercredi 8 novembre 2017 - par Amélei et Anaelle :

Aujourd'hui nous sommes allés à Essen pour voir au cinéma le film documentaire "The Swagger" qui fait le portrait de jeunes de la banlieue parisienne. J'ai beaucoup apprécié ce film et le fait qu'il montre ces jeunes à la vie compliquée mais qui ont comme les autres des rêves, des histoires à raconter. Avec Louis, nous avons pu prendre une photo avec la réalisatrice devant le cinéma. L'après-midi lors de l'atelier d'écriture nous avons commencé une deuxième critique, ce que j'ai trouvé compliqué à faire. Il y a en effet des règles précises à respecter, des objectifs à garder en tête lors de son écriture. Mais j'aime en apprendre plus à chaque fois et je pense avoir bien progressé. C'est encore une journée enrichissante et plaisante.


Blitzlicht zum sechsten Tag (8.11.) von Amelie und Anaelle:

Im Astra-Kino in Essen konnte nun der sechste Tag beginnen. Der Dokumentarfilm "The Swagger" begeisterte mit seiner Geschichte und Kameraführung die Reihen an Zuschauern.
Es folgte ein leckeres Essen im Rathaus von Essen, in dem wir im 22. Stock die wundervolle Aussicht über das Ruhrgebiet bestaunen konnten.
Unsere Schreibwerkstatt fand im Centre culturel franco-allemand statt. Wir schrieben 1,5 Stunden an unserer zweiten Filmkritik und diskutierten anschließend im Plenum mit Frederic Jäger unsere Ergebnisse. Dort erhielten wir wertvolle Tipps um eine bestmögliche Kritik am nächsten Tag fertigstellen zu können.
Den Abend verbrachten wir in den Familien und konnten tatsächlich am nächsten Morgen bis 8 Uhr ausschlafen! Ein gelungener, erlebnisreicher Tag ging vorbei!

Clap sur la cinquième journée du quatrième échange franco-allemand autour du cinéma


Aujourd'hui, notre journée commença par le visionage de nos premiers films du programme Doxs!: The World is round so that nobody can hide in the corners et Obon. Nous avons ensuite pris le train pour Essen et sommes allés mager à la mairie avant de monter au dernier étage de celle-ci. Nous pouvions alors voir toute la ville et le premier adjoint du maire nous a raconté l'histoire de la ville. Elle fut fondé autour d'une église et d'un couvent et fut dirigée par des abesses pendant plusieurs années. A l'aube du XXe siècle, on y exploita le charbon. La ville devant se reconvertit suite à la crise de ces secteurs, elle s'est développé dans les secteurs de l'energie et des services. Elle fut désignée Capitale de la culture européenne et la capitale verte de l'Europe.
Nous avons ensuite pris la route du centre franco-allemand de Essen où nous avons suivi notre quatrième atelier d'écriture avant de reprendre le train vers Moers en fin de journée.

Nancy Husson

Mittwoch, 08.11.

Nach der langen Zugfahrt am Dienstag fing am Mittwoch erstmals unser Programm in Deutschland an. Nachdem wir uns die Filme, darunter die zwei Kurzfilme  ,,The world is round so that nobody can hide in the corners" und ,,Obon" und den spielfilmlangen Film ,,Premiere Soliture" geguckt haben, sind wir zum Essener Rathaus gegangen. Zusätzlich zu der Rede eines Essener Bürgermeisters hatten wir eine unglaublich gute Aussicht über ganz Essen. Genauso wie der Ausblick aus dem Rathaus war auch der restliche Austausch schön und eine tolle Erfahrung, an dem ich froh bin teilgenommen zu haben.

Rieke Stopka

samedi 10 novembre 2018

Au lycée Guy Mollet, 500 élèves Commémorent le Centenaire et la Paix

A l'initiative de plusieurs enseignants, le lycée Guy-Mollet d'Arras a organisé ce jeudi 8 novembre 2018 à 17h, un rassemblement commémoratif avec ses lycéens.



Pour cette occasion, 500 élèves et étudiants, de la seconde au bac+3, se sont rassemblés pour une cérémonie de commémoration du centenaire de l'armistice et pour la paix. Pour l'occasion, une délégation composée de collégiens indiens du lycée Mayo d'Ajmer (Rajasthan) étaient présents ainsi que des jeunes canadiens et néo-zélandais.


Par ce geste, les élèves voulaient rendre hommage aux soldats de toutes nationalités morts lors du conflit mondial.



La cérémonie a débuté par la lecture, par des élèves, de témoignages, lettres, articles et poèmes de soldats en plusieurs langues. Puis le le Northern Men Pipe Band a interprété « Amazing Grace ».



Aux représentants des associations patriotiques, ont été remises des lettres imaginaires sur papier vieilli, de soldats anglophones, composées par des élèves du lycée, relatant la vie dans les tranchées. Puis la cérémonie s'est poursuivie par la lecture de deux lettres de soldats indiens en français, en anglais et en hindi par des élèves du lycée Guy-Mollet et du lycée Mayo d'Ajmer.


Une chanson contre la guerre, rendue célèbre par Marlene Dietrich « Sag Mir Wo Die Blumen Sind » (que sont devenues les fleurs) a ensuite été interprétée en 10 langues par les élèves du lycée Guy-Mollet, du lycée Mayo, par de jeunes Néo-Zélandais, par une jeune élève italienne et par une jeune élève thaïlandaise, en français, anglais, espagnol, italien, hindi, maori, allemand, langue des signes, bengali et thaïlandais.

La cérémonie s'est terminée par « The Last Post » (sonnerie aux Morts anglaise), deux minutes de silence et « La Marseillaise », chantée a capella.


Pour l'occasion, certains lycéens et professeurs ont sorti leurs instruments de musique pour se joindre aux musiciens, rompant ainsi les barrières hiérarchiques qui les séparent, alors que l'établissement ne propose pas d'enseignement musical à ses élèves.



Symbole d'une volonté de 600 jeunes de consolider la Mémoire, la Paix et l'Unité, cette cérémonie extrêmement émouvante s'est déroulée en présence d'officiels de la Ville d'Arras, de représentants de sociétés patriotiques et historiques, et de Madame Lili Leignel, déportée et rescapée des camps nazis.



Photos : Agathe langlet

vendredi 9 novembre 2018

Le témoignage poignant de Lili Leignel a ému 600 collégiens et lycéens

Six cents élèves du lycée Robespierre et du lycée Guy Mollet accompagnés de classes de quatre collèges invités pour l'occasion, ont assisté avec grande attention ce jeudi 8 novembre 2018 à une conférence qu'ils n'oublieront pas de sitôt à la salle des orfèvres et des tisserands. Lili Leignel, rescapée des camps de concentration nazis, est venue leur raconter l'horreur de son parcours, pour que ça ne se reproduise plus jamais.



 

C'est dans le cadre de leur préparation au Concours National de la Résistance et de la Déportation que 600 élèves de troisième, première et terminale ont assisté à ce témoignage poignant organisé en partenariat avec la ville d'Arras. C'est la première fois que Madame Leignel intervenait devant une assistance si nombreuse.

Les directions des deux lycées ont organisé cette rencontre avec des professeurs d'histoire-géographie et de lettres impliqués dans le devoir d'histoire et de mémoire, pour que les élèves comprennent l'horreur de ces pages d'histoire, et transmettent à leur tour le message pour les générations à venir.




Jusque l'âge de onze ans, Lili Leignel a vécu une enfance heureuse à Roubaix, au côté de ses parents et de ses deux petits frères. Le 27 octobre 1943, Lili  a basculé dans l'indicible. Déportée avec sa maman et ses frères à Ravensbrück, puis à Bergen Belsen au terme d'un voyage inhumain, séparée de son papa qu'elle ne reverra jamais, Lili Leignel a pourtant tout raconté ce jeudi devant ce jeune public qu'elle affectionne tant. Car soixante quinze ans après les événements, ses souvenirs sont intacts.

Elle a raconté la peur, la faim, le froid, les privations, les humiliations, les maladies : «  Nous n'étions plus des enfants, seulement des numéros…  ».

Affaiblie mais sauvée, Lili Leignel est rentrée en France en 1945, avec ses deux frères. Malade, sa maman n'a pu rentrer que des semaines plus tard, alors que les enfants avaient été transférés de foyer en maison de convalescence. Puis ils sont rentrés à Roubaix dans leur maison qui avait été totalement pillée…




Dans son récit maintes fois répété devant presque deux cent mille élèves depuis quarante ans, Lili Leignel a tenu à insérer des notes d'espoir, des signes d'humanité, de l'humour et aussi quelques chansons. De ce témoignage, on retiendra l'Histoire bien sûr, mais aussi l'immense dignité d'une femme de 86 ans qui a connu le pire et qui n'a conservé aucune haine au fond du cœur.

Les 600 jeunes, abasourdis d'entendre une femme si énergique malgré son grand age, et qui les a tenus en haleine pendant 1h20, l'ont longuement ovationné, avant de lui témoigner de réelles marques d'affection et de sympathie.




jeudi 8 novembre 2018

Clap sur le 4ème jour du 19ème échange Franco-Allemand autour du cinéma

Ce lundi 5 novembre, nous avons regardé, à 9h, un reportage du festival DOXS de Duisburg, „The best thing you can do with your life", réalisé par Zita Erffa en 2015. Elle a réalisé ce film après le choix que son frère a fait de rejoindre les Légionnaires du Christ, un ordre religieux très stricte, pour montrer comment les journées de son frère, devenu prêtre, étaient organisées et pour se rapprocher de lui après 8 ans sans se voir, nous avons par la suite échangé avec la soeur de Zita, laquelle ne pouvait pas être présente. Par la suite, et après avoir déjeuné au festival, nous avons fait une petite visite d´Arras avec les élèves allemands. A 15h, nous avons eu un atelier d´écriture, le dernier a Arras, dans lequel Frédéric Jaeger nous a fait écrire une critique sur le film, du festival, de notre choix.

Nous avons, à 19h, regardé „Funan", réalisé par Denis Do et inspiré de son histoire familiale, au Cambodge en 1975, ou plutôt de l´incroyable aventure remplie de malheurs et de misères qu´ont vécus les parents de Denis Do ainsi que son frère: une aventure qui les aura marqués pour toujours. Le film qui m´a le plus marqué en ce 5 novembre est „Funan", de Denis Do, et la chose qui m´a particulièrement plu est l´histoire émouvante de ce film. Cependant, dans ce film, je n´ai pas vraiment aimé les dessins, je n´ai pas trouvé les graphismes très fluides.

(Clément Rivat)






Heute  ist der letzte Tag in Arras. Es ist ein bisschen komisch, dass die Zeit so schnell vorbei gegangen ist. Wir haben heute morgen den Tag mit dem Film ,,The Best Thing You Can Do In Your Life", der um die Beziehung von Zita Erffa (Regisseurin/Drehbuchautorin) und ihrem Bruder László handelt, begonnen. Das Besondere daran ist, dass László bei den Legionären Christi, einer Gruppe Gläubiger, die zu Priestern ausgebildet werden, beigetreten ist. Das Interview mit Constanza Erffa, die jüngste Schwester von László und Zita, direkt nach dem Film war wirklich toll, da man Fragen, die einem noch im Kopf schwirrten, aus einer ganz anderen Perspektive beantwortet bekommen hat.
Danach haben wir wie immer im Festivalzelt gegessen und die Stadt erkundet. Leider sind montags viele Läden in Frankreich geschlossen, aber ein paar von uns Austauschschülern waren am Abend noch auf dem Riesenrad auf dem Hauptplatz. Vorher haben wir aber noch eine komplette Filmkritik in der „Schreibwerkstatt" über einen der bisher sieben Filme geschrieben haben. Der 8. Film folgte auch gleich darauf: ,,Funan", ein beeindruckender Animationsfilm über den Vietnamkrieg und eine Familie mittendrin. Dieser Film wird mir noch lange im Gedächtnis bleiben wegen der Geschichte, die einen berührt hat und der nahezu einfachen zeichnerischen Animation. Später essen wir noch Abendessen und danach heißt es Koffer packen, morgen geht es zurück nach Moers.

(Marit Ueltgesforth)

dimanche 4 novembre 2018

L’AMOUR AU LOUVRE-LENS



Le 17 octobre 2018, nous, les latinistes de Seconde, accompagnés des 1M3,  sommes allés au musée du Louvre-Lens pour y voir l’exposition « L’Amour ». Alix, notre guide, nous a expliqué le sens de nombreux tableaux et sculptures allant de l’Antiquité jusqu’à l’époque contemporaine. Parmi les œuvres, ma préférée est Le Verrou. On y voit un homme et une femme mais on ignore la nature de leur relation : l’homme ferme la serrure et on ne sait pas si la femme l’incite à le fermer ou, au contraire, veut l’en empêcher.

Cette exposition est divisée en sept parties qui sont : la séduction, l’adoration, le plaisir, le romantisme, la relation et la liberté. Au chapitre de la liberté figure une sculpture assez étrange qui représente une femme volumineuse couverte d’une multitude d’objets. Quelques œuvres nous ont particulièrement marqués : Le Satyre et la Bacchante, Le Verrou de Jean-Honoré Fragonard et, surtout, Vénus de Niki de Saint-Phalle. 

Après la visite de l’exposition, nous avons participé à une activité demandant de l’imagination. En effet, Alix nous a distribué une photographie d’un tableau et, par groupes de cinq ou six, nous avons dû imaginer une histoire dans laquelle serait inclue la scène représentée sur le tableau. Le tableau de notre groupe (quatre latinistes et une élève de Première) évoquait une demande en mariage : le visage de la femme est peu expressif mais on devine son consentement à la main qu’elle pose sur l’épaule de l’homme.

Le scénario que nous avons imaginé est l’histoire d’un homme qui tombe amoureux d’une fille qui ne l’aime pas jusqu’à ce qu’elle apprenne qu’il est richissime. Elle dit alors « oui » à sa demande en mariage. Nous avons raconté cette histoire à l’aide d’un roman-photo. Cet atelier était amusant à réaliser et nous a fortement plu.

Notre matinée a donc été, à la fois, instructive et plaisante.

Par Paul, Estelle, Laureen, Anaïs










Clap sur les deux premières journées du quatrième échange Franco-Allemand autour de l’Arras Film Festival et du Festival du Film Documentaire pour la Jeunesse de Duisburg – Vendredi 2 et Samedi 3 novembre 2018

La quatrième édition de l’échange Franco- Allemand autour du Cinéma , organisé par l’institut Goethe de Lille et sa directrice Dorothée Ulrich a débuté ce vendredi 2 novembre avec le Festival du Film d’Arras . A peine le groupe de 5 élèves cinéphiles et germanistes constitué d’ Elisa Decobert , Florine Delmotte, Nancy Husson, Lysandre Lefebvre et Clément Rivat, avait-il accueilli à la gare d’Arras les cinq correspondantes allemandes et leurs professeurs arrivés en fin d’après-midi, que la soirée d’ouverture du 19ème Arras Film Festival débutait, avec la projection de Lola et ses frères de Jean - Paul Rouve, en présence de l’équipe du film. A l’issue de la projection, le réalisateur et les principaux acteurs du film, Ludivine Sagnier et Ramzy Bedia ont partagé chaleureusement avec le public leur interprétation du film ainsi que plusieurs anecdotes de tournage. Après une courte nuit, l’ensemble du groupe Franco-Allemand a entamé la deuxième journée de découverte de l’Arras Film Festival avec le visionnement de trois films : Sami, une jeunesse en Laponie, un film suédois d’Amanda Kernell, We need to talk about Kevin de Lynne Ramsay ,et l’Empeur de Paris en avant-première et en présence de l’acteur Vincent Cassel et du réalisateur Jean-François Richet . Une grande partie de la journée a été aussi consacrée à deux ateliers de critique de film animés et dirigés par Frederic Jaeger, journaliste et critique de cinéma berlinois . La soirée s’est terminée tard, comme la précédente, à l’issue de l’avant -première du film consacré à la figure historique de Vidocq.

 Klappe, die vierte – Filmfestival Arras und das doxs! Filmfestival










Filme, Schauspieler, Regisseure, ein professioneller Filmkritiker und ein sonniges Arras – es ist wieder soweit: Freitag Nachmittag gerade noch rechtzeitig angekommen zur Eröffnungsfeier des Filmfestivals Arras konnten wir nach sechs Stunden Fahrt und einem kleinen Snack die Beziehungskomödie „Lola et ses frères“ sehen und das Filmteam um den Regisseur und die Hauptdarsteller kennenlernen.
Bereits das vierte Mal haben Schülerinnen und Schüler der Oberstufe unserer Schule und des Lycée Guy Mollet in Arras die Möglichkeit, sich in einem einwöchigen Filmaustausch über französische, deutsche, englische und schwedische Filme zu unterhalten. Zwischen Filmsichtungen und Schreibwerkstätten, in denen die Schüler sich in den Techniken der Filmkritik üben, bleibt noch etwas Zeit, um bei sonnigem Wetter die Austauschfamilie und die Stadt des Anderen kennenzulernen.

Zoom sur les deux premières journées de l’échange par Lysandre Lefebvre, élève en Première L Spécialité Cinéma – Audiovisuel et Anne Zockoll , élève en 11ème au lycée  den Filder Benden de Duisburg.
Ce que je retiens de ces deux premiers jours consacrés au cinéma, c’est avant tout le visionnement du film We need to talk about Kevin de Lynne Ramsay. Ce film m’a marqué et ému par son histoire, ses personnages charismatiques et aussi étranges. Il raconte l’histoire d’une mère et de son fils, engagés dans une relation fusionnelle qui mêle amour et haine et aboutit à un massacre. C’est un film qui donne matière à penser et à réfléchir … J’ai moins apprécié l’Empeur de Paris de Jean-François Richet , un biopic qui retrace une partie de la vie de Vidocq, originaire d’Arras. Vidocq passe du bagne au pouvoir. C’est un film qui laisse une grande part aux scènes d’action et aussi à l’intrigue policière et amoureuse. En revanche, j’ai beaucoup aimé Sami, une jeunesse en Laponie,  d’Amanda Kernell, qui  met en scène Elle-Marja, une jeune lapone victime du racisme anti-lapon dans la société suédoise des années 30.
 Le visionnement de tous ces films alterne avec des ateliers d’écriture dirigés par M Jaeger, qui nous fait l’honneur de partager avec nous son expérience ainsi que son professionnalisme dans le domaine de la critique de Cinéma. Ces ateliers nous apprennent à formuler notre avis sur les films que nous voyons et à organiser nos arguments afin de rédiger une critique de film pertinente et attractive pour le lecteur.

Heute haben wir drei verschiedene Filme gesehen: „Sami, une jeunesse en Laponie“, „We need to talk about Kevin“ und „L'empereur de Paris“. Drei ziemlich unterschiedliche Filme – mit unterschiedlichem Genre und auf unterschiedlichen Sprachen. Ich selbst fand den Film „We need to talk about Kevin“ am überzeugendsten. Dieser thematisiert das Leben einer Frau, welche nach dem Verlust ihres Mannes und ihrer Tochter ein gestörtes Verhältnis aufweißt. Ebenso handelt der Film von der familiären Geschichte sowie den Erinnerungen und traumatischen Erlebnissen der Frau.
Im Laufe des Tages haben wir auch an der „Schreibwerkstatt“ gearbeitet, in welcher wir uns mit Filmkritik beschäftigt haben. Dabei haben wir mit Titeln und Teasern gearbeitet: sie gelesen, gedeutet