Lycée Guy Mollet - Arras

Lycée Guy Mollet - Arras

jeudi 30 mai 2019

4 lauréats pour le lycée Guy Mollet au Concours National de la Résistance et de la Déportation.

Ce mercredi 29 mai, dans les jardins de la préfecture d'Arras, 11 élèves du lycée Guy Mollet été récompensés lors de la cérémonie départementale de remise des prix du Concours National de la Résistance et de la Déportation. L'établissement était le seul arrageois présent dans le palmarès cette année pour ce concours dont le thème était «Répressions et déportations en France et en Europe, 1939-1945, espaces et histoire ».
En introduction Nelly-France Ducatel, présidente du comité départemental des combattants volontaires de la résistance a souligné "c'est un thème vaste, complexe car la répression touchait différentes personnes, pour ce qu'ils étaient ou ce qu'ils avaient fait".
Marc Del Grande, sous-préfet, a lui insisté sur le travail des élèves "un véritable geste républicain".
Enzo Leleu, Enzo Brezel et Maxime Stride pour leur devoirs individuels ainsi que la classe de première STMG1 pour son travail collectif sur la Déportation des homosexuels, se sont vu offrir des livres.










mercredi 29 mai 2019

Cinq élèves du lycée Guy-Mollet classées parmi les 15 meilleurs lycéens anglicistes d'Arras

Depuis sa création il y a 35 ans, le concours des meilleurs anglicistes de la Communauté urbaine d'Arras est devenu une institution : chaque printemps, des dizaines de collégiens et de lycéens des établissements environnants se retrouvent, le temps d'une après-midi, afin de mesurer leurs compétences, leurs talents et leur originalité dans le cadre d'un concours convivial encadré par des enseignants bénévoles et des membres de l'U.F.F.B.

L'U.F.F.B. (Union fraternelle franco-britannique) est une association née en 1946, après la Libération d'Arras par les troupes britanniques. Elle entretient les liens fraternels qui unissent la France et le Royaume-Uni et, à ce titre, organise depuis 1984 le concours des meilleurs anglicistes de la Communauté urbaine d'Arras. Pour mener à bien ce projet, l'U.F.F.B. et sa présidente, Mme Christiane De Weduwe, reçoivent des aides de la Ville d'Arras, de la Communauté urbaine ainsi que de la ville d'Ipswich (Angleterre).

Lors d'un oral d'environ dix minutes suivi d'un entretien, soutenu en anglais devant un jury constitué de professeurs, chaque candidat présente un exposé se rapportant à la culture anglo-saxonne en général. Il a carte blanche quant au sujet, ainsi qu'à la forme et aux outils qu'il aura choisis pour le développer.

La cuvée 2019 du concours a été présentée au jury le 24 avril dernier. 3 élèves du lycée Guy Mollet ont été particulièrement remarqués : Annaëlle Honoré (1L1) est arrivée dans le trio des trois gagnants, Margot Geeraert (2BoraBora) est classée 5e, tandis que Lucile Souday (2BoraBora) est 8e, sur un total de plus de 20 lycéens. Julie Catteau (1S2) et Juliette Guérin (2Ouvea) se classent dans les 15 premiers. Les élèves ont délivré des prestations de grande qualité, qui ont rendu le classement particulièrement difficile.

Les lauréats ont été distingués lors d'une remise des prix qui s'est déroulée mardi 28 mai à l'Hôtel-de-Ville d'Arras, en présence de leurs parents, d'enseignants, de nombreux chefs d'établissement, de Mme Betty Contart représentant la Mairie d'Arras et de Mme Béatrice Briard, Inspectrice d'Académie, Inspectrice pédagogique régionale. Tous les élèves ont été récompensés par des cadeaux offerts par l'U.F.F.B. (livres, liseuses électroniques, hauts-parleurs bluetooth,…). Les trois premiers, quant à eux, gagnent un voyage de trois jours à Ipswich, ville jumelée avec Arras, séjour pendant lequel ils auront le privilège de déguster un « tea » à l'anglaise « in the Mayor's Parlour » – dans le cabinet du maire !

jeudi 23 mai 2019

Le lycée Guy Mollet gagne le concours national "Découvrons notre constitution"




L'appel à candidature pour le concours « Découvrons notre Constitution » est parvenu en novembre alors que le contexte politique et social était marqué par le début du mouvement des Gilets jaunes, dont certains appelaient à modifier voire changer la Constitution française. Des élèves de la classe s'interrogeaient sur le mouvement, les revendications et leur sens. Travailler sur la Constitution présentait l'intérêt de répondre à cette demande des élèves en travaillant sur l'intérêt, le rôle, la place et le poids de la Constitution dans le fonctionnement de notre société et du régime républicain français. Le projet mené devait permettre de répondre à la problématique suivante : comment et pourquoi la Constitution française s'est-elle progressivement adaptée à notre société et à ses attentes tout en garantissant les idéaux républicains et les principes démocratiques ? Il s'agissait de permettre aux élèves d'exercer leur esprit critique sur des textes patrimoniaux pour comprendre la société dans laquelle ils évoluent et expliquer l'évolution des rapports entre ces textes de référence et l'histoire de notre société.

S'inscrivant dans les programmes d'EMC (Exercer sa citoyenneté dans la République française et l'Union européenne) et d'Histoire-Géographie (Les Français et la République) de la classe de Première générale, le projet devait croiser la réponse à cette problématique tout en permettant de travailler des notions (ex: constitution, décrets, bloc de constitutionnalité, libertés fondamentales), des repères (1789, 1946, 1958, 2004 et certaines réformes constitutionnelles sous la Ve République), des contextes (l'épisode révolutionnaire, la reconstruction de la France après la Libération, la IVe République et les débuts de la Ve République, la prise de conscience des enjeux environnementaux dans le dernier quart du XXes siècle)  ainsi que des compétences et méthodes variées selon les différentes phases de travail (maîtriser des repères chronologiques, mettre en relation des faits de natures et de périodes différentes, se documenter, prélever et sélectionner l'information, critiquer des documents, décrire et mettre en récit une situation historique, présenter à l'oral un exposé construit et argumenté en utilisant le vocabulaire spécifique, utiliser les TIC, coopérer et mutualiser, travailler en autonomie).



Des élèves de la classe suivant un enseignement en Arts Visuels, leurs compétences furent mises à contribution pour répondre à la problématique sous la forme d'une vidéo type "youtubeur" permettant de rendre leur propos sur la Constitution compréhensible et attractif pour des jeunes de leur génération, et notamment d'autres classes de l'établissement où des élèves se posaient des questions similaires.
Leur vidéo devait ainsi permettre d'évoquer les quatre textes qui forment le bloc de constitutionnalité, évoquer l'idée que la constitution française a une histoire et qu'elle a évolué au grès des événements et des attentes de Français et Françaises, montrer les difficultés à mettre en application des principes des textes à cause des mentalités qui évoluent progressivement voire difficilement (notamment l'égalité homme-femme), que les textes portent en eux des avancées mais aussi des limites qui, pour ces dernières, ont reculé, mais que d'autres enjeux se sont greffés notamment l'environnement. Face aux fausses représentations qui entourent l'image de la fonction présidentielle, ils ont souhaité intégrer une présentation du rôle et des pouvoirs du Président de la République tels qu'ils sont définis par la Constitution.



Pour information, le déroulé des séances de travail :

Une première séance sur la présentation de la Constitution et du Conseil constitutionnel (travail sur le site du Conseil constitutionnel et le site Vie publique). Questions pour sélectionner et prélever des informations sur le rôle, les fonctions, le fonctionnement, la composition de la Constitution et du Conseil.
Une deuxième et une troisième séances en groupe de travail pour contextualiser, expliquer les avancées et souligner les limites des différents textes qui composent le bloc de constitutionnalité.
Une quatrième séance pour mutualiser les recherches (présentation des réflexions au reste de la classe) et début de la réflexion sur le propos et la forme de restitution.
Une cinquième séance consacrée au script et à la préparation du tournage.
Une sixième séance de tournage de deux heures avec différentes équipes (acteurs, costumes et décors, production et montage, répétitions, vérification du propos et des éventuelles erreurs)
Le film a ensuite été monté par un élève de la classe suivant l'option Arts visuels au lycée.
Lors d'une dernière séance le film a été visionné par la classe pour faire une critique de leur travail et apporter des modifications sur le fond et sur la forme.
Le film a été diffusé à d'autres classes pour évaluation.


Le prix sera remis à la classe le 4 juin 2019 au conseil constitutionnel.




samedi 18 mai 2019

Le lycée Guy Mollet plus que jamais mobilisé contre l'homophobie

La lutte contre toutes les formes de discriminations et l'éducation à la sexualité sont des priorités de l'Education Nationale. Dans ce cadre, le ministre de l'éducation nationale a lancé cette année une nouvelle campagne "Tous égaux, tous alliés, homophobie, ça suffit!" en affirmant "lutter contre l'homophobie et la transphobie, c'est lutter pour les valeurs de la république".

Les manifestations d'homophobie qui existent en milieu scolaire peuvent entraîner pour ceux qui en sont victimes, repli sur soi, difficultés scolaires, décrochage et tentations suicidaires. Lutter contre ce type de discrimination est un enjeu de citoyenneté, de réussite scolaire et de santé publique.

Depuis 2005, le 17 mai est la journée internationale contre l'homophobie. Désireux de s'associer à cette manifestation annuelle, des élèves du lycée Guy Mollet, ont décidé d'organiser une action pour soutenir la lutte contre l'homophobie et la transphobie en réalisant un drapeau arc-en-ciel géant dans la cour de l'établissement. Parralelement le comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté du lycée a proposé un ensemble de conférences de prévention animées par l'association « SOS Homophobie », aux élèves seconde.

Au cours de ces conférences, l'association a présenté son rapport annuel qui démontre une inquiétante recrudescence des actes homophobes ces derniers mois, justifiant d'autant plus la mise en place de telles actions.⁹

vendredi 17 mai 2019

Dernier Cappuccino à Urbino







Changement de région (à nous les Marches !) , changement de décor et cap sur Urbino, "momento clou" de notre voyage. Après une arrivée un peu perturbée par la "Mille Miglia", course de voitures anciennes, nous avons visité l'extraordinaire Palazzo Ducale. En plus de son architecture à la fois élégante et imposante, le Palazzo regorge de chefs d'œuvre. Comme depuis le début du séjour, nos élèves nous ont épatés par leur sérieux et leur enthousiasme.

Puis nous avons visité la maison natale du peintre Raffaello, cadre idéal pour accomplir une mission que nous avions confiée aux élèves : prendre une photo qui serait leur propre interprétation du motif pictural de l'Annonciation. Les premières réalisations que nous avons vu passer semblent très réussies !

Dernières vues sur la ville et sur son cadre majestueux, derniers exposés, derniers délices italiens et c'est déjà l'heure de retrouver notre bus... Tout le monde a déjà envie de revenir en Italie : ciao Italia e a presto !!!








jeudi 16 mai 2019

Personne ne ronchonne à Cortone...



Ceri Mania à Gubbio
Le hasard du calendrier nous a menés à Gubbio le jour de la Festa dei Ceri, fête de Sant'Ubaldo, le saint patron de la ville. Quel chance de pouvoir assister à cette fête folle (les habitants de Gubbio se considèrent eux-mêmes "matti")! Même s'il s'agit d'une fête très populaire mais peu touristique, les participants ont été très accueillants et chaleureux, et ont pris le temps de nous expliquer les différentes étapes de cet événement très codifié. Beaucoup de nos élèves vont rentrer à Arras avec un foulard rouge qui leur rappellera ce joli 15 mai eugubin.

Personne ne ronchonne à Cortone... 
...et pourtant il a fallu grimper, car voilà encore une ville construite en hauteur ! Mais une fois en haut, nous avons été récompensés par une vue spectaculaire sur la vallée et le lac Trasimene. Autre merveille : le musée de la ville renferme des chefs d'œuvre de Fra Angelico et de Luca Signorelli, que nous avons pris de temps d'observer et d'apprécier. 

Nous quittons ce matin l'hôtel après avoir reçu de nombreux compliments sur le comportement exemplaire de nos élèves !